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Culture NYC: Bons plans

LECTURE – Pour tout savoir sur la vie trépidante des New-Yorkaises

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Vous saurez tout sur la « dating » scène ou comment trouver Mr. Right?


Et sur leur bébés (areuh, areuh et ouaf, ouaf!!!)


Et pour vous donner envie d’aller l’acheter, je vous livre un passage de l’introduction:
« Dans notre pays, les taxis sont jaunes, les immeubles flirtent avec le ciel, les coursiers à vélo, les sirènes chantent jour et nuit, les magasins oublient de fermer, The Donald (Donald Trump) fait de la télé et les femmes sont des pintades. Des pintades formidables.
 
Les hommes affublent souvent les femmes de noms d’oiseaux, affectueux ou méprisants. Il y en a un que nous avons adopté et que nous revendiquons: « pintade ». Parce qu’on ne fait pas sa pintade comme on fait sa poule, sa poulette, sa dinde ou sa caille. Au royaume de la volaille, la pintade est reine et New York est son eldorado. La pintade new-yorkaise a élevé la féminité au rand de féminitude. La pintade est l’oiseau bruyant, indomptable, industrieux et fardé par excellence (pintade vient du portugais galinha pintada qui signifie « poule peinte »). Quoi de mieux que ce gallinacé racé pour décrire la New-Yorkaise? En Afrique, dont elle est originaire, la pintade symbolise la femme libre. Transplantée dans la capitale mondiale du libéralisme, la pintade new-yorkaise est ambitieuse, obsédée par la réussite financière, elle est tout à la fois féministe et féminine, sophistiquée et grande gueule, grégaire et autonome, libérée et pleine de tabous. Tout comme le bipède à plumes, les New-Yorkaises criaillent. Un cri étrange et strident qui ne s’arrêtent jamais. Vous les verrez rarement silencieuses. Pour chaque moment de leur vie, elles dégainent leur palette d’interjections, d’exclamations, d’onomatopées qui leur permettent de se reconnaître entre elles.
Plusieurs années d’immersion dans la ville nous ont permis d’étudier cette espèce. Nous nous sommes plongées avec délectation dans la psyché des femmes de la ville. Si l’on considère que l’Occidentale est névrosée, alors pas de doute, la New-Yorkaise en est au stade terminal.
Leurs préoccupations et leurs excentricités nous déroutent souvent. Elles sont capables d’embaucher un consultant pour leur apprendre à ranger leurs placards, de faire du yoga avec leur chien, d’être à 6 heures du mat’ à la gym, de travailler 60 heures par semaine et de toujours trouver le temps de se faire faire les ongles; elles sont dogmatiques au point de prêcher l’allaitement jusqu’à l’âge de 5 ans et de succomber au charisme de gourous en tout genre. Dans cette métropole peuplée de célibataires, une grande partie de leur raison de vivre – en prenant beaucoup de raccourcis – est la recherche obstinée d’un homme au bon pedigree et le souci exacerbé de l’apparence.
 
Mais nous sommes chaque jour un peu plus bluffées par ces oiseaux de paradis dont, avouons-le, nous aimons rejoindre la basse-cour. Même en cas de coups durs, les pintades new-yorkaises gardent leur énergie et leur vitalité; l’actualité de ces dernières années l’a prouvé.
 
Parce que les différences culturelles fascinent et peuvent être source de bonne humeur, nous vous proposons nos chroniques de pintades à New York, tranches de vie, « choses vues » par deux Françaises qui décryptent les rites, les codes, les modes de vie et les bons plans des New-Yorkaises, adresses à l’appui.
 
Cheers, Laure Watrin et Layla Demay »
 
Chroniques de la vie des New-Yorkaises, Editions Jacob-Duvernet 2006

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