Aujourd’hui j’avais envie de reprendre l’écriture de ce blog. Souvenirs d’un temps où je n’avais que l’écriture et ce blog pour m’évader de mon quotidien et m’aider dans mes réflexions…
Voilà deux jours que tout est presque fermé en Suisse suite au COVID-19 et aux nouvelles directives fédérales. Et après avoir mis de l’ordre chez moi, ainsi qu’au bureau, fait quelques provisions pour les semaines à venir, réglé une partie de mes obligations professionnelles en cours, il est temps de réfléchir à la suite à donner à ces prochaines semaines et au sens de cette crise.
Comment tout cela arrive-t-il? Nous sommes assurément à un tournant, à une réflexion profonde sur l’évolution du monde. Même ceux qui ont confiance et qui voient toujours le positif comme moi-même, nous avons quelques difficultés à appréhender ce qu’il se passe…
Pour tout vous dire, la situation m’effrayait ce matin, car tout est fait pour nous faire peur. Que ce soit dans les médias, le comportement des gens incensés, les barricades… Alors que je suis bien portante, jeune et sans personnes à risques autour de moi. Je trouve très suprenant que si le risque est très très faible, je sois tout de même très inquiète.
Quel est l’objectif d’effrayer les gens, alors qu’il n’y a qu’une minime partie de la population qui est à risques? Pourquoi choisit-on de mettre toute l’économie dans un état de profonde détresse? Des milliers d’indépendants, de PMEs et de grandes sociétés vont se retrouver dans des graves difficultés financières ou devront fermer. Des milliers de personnes seront au chômage. Et je ne suis pas sûre que l’économie mondiale y résiste. Sans compter que la maladie ne va pas s’arrêter pour autant.
La politique est un sujet que je laisserai de côté, même si j’ai quelques doutes sur le bien-fondé des décisions prises. La Suisse ne devrait pas prendre exemple sur nos voisins selon moi. Mais mon avis a très peu d’importance aujourd’hui.
Aujourd’hui, nous nous enlevons notre droit le plus fondamental, la liberté. Et ce en silence. Et pas que pour les personnes à risques, mais pour la grande majorité des êtres humains vivant en Suisse. Et même si cela semble facile de rester à la maison sur son canapé, la réalité à laquelle nous devons faire face est de ne plus être libre! Je suis en pensée avec tous ceux qui vont devoir faire face aux difficultés de la solitude ou de l’isolement. Plus de moyens de fuir, de faire du sport à l’air libre ou de voyager, ou d’avoir des contacts humains rapprochés, il faudra faire face à son soi, sa vie, son conjoint, ses enfants et/ou à son futur dans les semaines à venir.
Ce que j’aimerai plutôt dire ici est que ce matin j’avais peur et je me suis recentrée sur moi-même. J’ai demandé des réponses et voilà qu’on m’a suggéré d’avoir de l’humour, que je puisse rire de bon coeur de la nature humaine, sourire à la vie et aux changements, afin que je puisse appréhender ce qu’il se passe sous une lumière nouvelle pour attirer l’amour et l’énergie curative.
Il est prouvé scientifiquement que notre système immunitaire diminue avec la peur. Alors ayons confiance dans ces changements qui seront positifs, rions, dansons, aimons-nous, prenons du recul, reprenons des forces, partageons les bonnes nouvelles, soyons créatifs (pour mes amis entrepreneurs ou indépendants), tournons-nous vers le positif, reconnaissons que notre repos fait du bien à la nature et soutenons-nous dans cette épreuve. Et surtout n’effrayons pas nos enfants par nos peurs! Donnons-leur confiance dans ces changements. Il faut assurément élever les vibrations positives de cette transformation du monde par notre énergie commune.
Ma reconnaissance infinie va à tout le personnel soignant qui sont sur le pied de guerre et qui vont travailler très durement, les postiers, les commerçants, nos policiers, nos pompiers, ainsi que tout notre armée et tous ceux qui oeuvrent en silence. Merci à tous d’aider à cette guérison profonde de notre monde dans les meilleures conditions. En espérant que cette crise sera la plus brève possible.
La vie est belle!
Love, Géraldine
